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Salutato il Golfo di Biscaglia i solitari della Transat 6.50 hanno iniziato ad addentrarsi in Oceano Atlantico fronteggiando condizioni meteo impegnative: vento a 25-30...

[singlepic id=4014 w=300 h=204 float=left]Transat 6.50 – Cape Finisterre – Salutato il Golfo di Biscaglia i solitari della Transat 6.50 hanno iniziato ad addentrarsi in Oceano Atlantico fronteggiando condizioni meteo impegnative: vento a 25-30 nodi e mare formato. Dopo la veloce discesa verso sud, spinti dalle brezze provenienti dai quadranti settentrionali, i protagonisti della regata hanno quindi trovato pane per i loro denti ma non si sono fatti trovare impreparati, anche se i fisici cominciano a risentire delle fatiche dei giorni passati. Va comunque sottolinato che ognuno ha ormai trovato il suo ritmo  e anche chi si è fermato per riparare piccoli danni ha immediatamente ripreso il largo, desideroso di arrivare a Madeira.

Un fulmine di nome Lobato
Che fosse tra i favoriti non era certo un mistero ma nessuno pensava che Francisco Lobato sarebbe stato in grado di prendere la testa della gara a bordo del suo “semplice” scafo di serie. Il giovane portoghese, vincitore della Les Sables-Acores-Les Sables dello scorso anno, è infatti al comando del gruppo di testa e si appresta ad affrontare per primo il centro della depressione, dove troverà venti utili a volare a tutta velocità lungo la costa iberica. HP Shipman e Thomas Ruyant, impegnati a bordo dei loro prototipi, ci hanno provato a tenere il suo passo, ma hanno dovuto alzare bandiera bianca, lasciando al lusitano la soddisfazione di entrare da leader nelle acque di casa.

Al largo o a terra?
A tenere banco in queste ore sono le scelte tattiche assunte dai solitari che, privi di aiuti esterni, devono affidarsi unicamente al loro sesto senso “marino”. Il primo dilemma è stato quello riguardante la rotta da seguire dopo Cape Finisterre: meglio scendere lungo costa come Lobato – o come Andrea Caracci, spintosi a terra con decisione – in cerca di venti tesi, o tenersi al largo dove la burrasca è meno forte ma ci si allontana di meno dalla rotta diretta? Sia Xavier Macaire, un altro skipper del raggruppamento Serie, che il prototipo di Stephane Lidiraison hanno abbracciato questa opzione e per il momento ne sono stati ripagato. Anche loro, infatti, sono tra i primissimi e seguono di poche miglia Henri Paul Shipman, leader della classe Protrotipi.

Ranking at 15.00 UTC
Prototypes: 1. H.P.Schipman (Maisons de l’Avenir – Urbatys) DTF 644.68; 2. T.Ruyant (Faber France) +9.98 nm; 3. S.Lediraison (Cultisol) +13.17 nm…
Serie: 1. F.Lobato (Roff Tmn) DTF 640.64; 2. X.Macaire (Masoco Bay) +16.54 nm; 3. B.Castelnérac (Bcombio.com) + 55.66 nm…

Francia
QUESTION DE SOUFFLE
[Transat 6.50 Press Release] 25 à 30 noeuds sur la pointe occidentale de l’Espagne! Si l’Atlantique en ce début de La Charente-Maritime-Bahia Transat 6.50 ne manque assurément pas d’air, il ne va pas forcément de même pour les 85 solitaires en quête, au terme de 48 heures de sprint échevelé, de leur second souffle. L’entrée en matière particulièrement corsée, avec d’entrée de jeu et sans la moindre rémission, l’exercice de haut vol qui consiste à tenir un spi dans la brise à bord de la plus petite des embarcations de course au large, a d’emblée entamé les résistances physiques des hommes et des femmes pourtant avertis. Chacun s’est donc appliqué à trouver ses marques et son rythme, et dès ce matin, les stratégies des uns et des autres prenaient une teneur plus conservatrice, la sagesse dictant d’affaler spis, petits ou mediums, de prendre deux, voire trois ris dans la grand-voile, et de faire le dos rond dans le coup de vent de Nord-Est forcissant à l’approche du cap Finisterre. La flotte n’a ainsi déploré “que” trois retours au port, tous momentanés et déjà relégués au rang des péripéties. Deux arrêts à Gijon et la Corogne sont en cours et aucun abandon n’a encore été à déplorer.

Impressionnant Lobato
La course en revanche, avec cette tonalité hautement sportive, n’est rien moins que passionnante. Le mano a mano, bord à bord, sillage dans sillage entre le leader catégorie Série, Francisco Lobato (Roff TMN) et l’homme de tête des Protos HP Schipman (Maison de l’Avenir Urbatys), est stupéfiant et tout à la gloire du jeune portugais, déjà coutumier du fait avec sa victoire au scratch dans Les Sables Les Açores-Les Sables en 2008. Tous les favoris de la course s’accrochent et vont entrer d’un même mouvement dans le plus fort du coup de vent qui va les propulser sur des bases record le long des côtes de la péninsule ibérique vers Funchal. Un premier écart est pourtant venu récompenser les leaders et il n’y a plus guère que Schipman et Thomas Ruyant (Faber France), à tenir le rythme soutenu du Portugais impérial en ses eaux. La tête de la course croise en effet au large de Vigo et c’est bien les rivages Portugais qui s’annoncent par le travers du voilier immatriculé à Lisbonne.

Histoires de trajectoires
Une quinzaine de milles séparent ces trois protagonistes d’une autre sensation de ce début de course, l’inattendu Xavier Macaire et son voilier de Série Masoco Bay. A la forte houle (près de trois mètres) et au vent fort, près de trente noeuds fichiers, s’ajoutent à présent pour la majeur partie de la flotte en passe de “dégolfer”, une dimension tactique; rester au plus fort du vent le long des côtes, ou s’écarter déjà vers l’ouest vers des flux plus modérés de plus en plus orientés dans l’axe du bateau? Privés d’aide extérieure à la navigation, les solitaires s’en remettent entièrement à leur sens marin et à leurs expériences individuelles pour gérer leurs trajectoires dans l’ignorance de la position de leurs adversaires. C’est là un des caractères de la magie de cette course. Stéphane le Diraison (Cultisol-Marins Sans Frontière), sait-il ainsi qu’il évolue déjà loin dans l’ouest de ses petits camarades? Un décalage d’une trentaine de milles en latitude existe déjà qui peut, à terme, favoriser son retour sur la tête de la flotte. Rien n’est bien entendu joué et pour tous les favoris, Fabien Després, Rémi Aubrun, Bertand Delesne, Andrea Caracci venu flirter avec les cailloux espagnols, ou le Sud-africain Matt Trautman invité surprise du Top Ten, ce sont 36 longues heures de brise qui s’annoncent. De la brise avec pour nécessité absolue la préservation du bateau, dans une configuration de vent arrière qui impose le délicat exercice des empannages à répétition avec leur lot de vracs, chalutages et grands effrois quand l’avant du bateau vient plonger sous la vague… Un frisson qu’il tarde à Davy Beaudart, en escale technique à Gijon, et Franck Colin arrêter à La Corogne, de retrouver au plus vite. Au coeur du Golfe de Gascogne, Olivier Avram sollicite fort son Cap Monde 2 au bout-dehors réparé. Le danger pour lui est, bien entendu, de voir le coup de vent emporter la flotte sans lui. Il aimerait à l’évidence réintégrer au plus vite le peloton, comme l’a fait la nuit précédente un autre malchanceux du début de course, le jeune Sébastien Rogues qui a ramené tambour battant son Série Generation Eole GDF Suez au coeur de la flotte.

Ranking at 15.00 UTC
Prototypes: 1. H.P.Schipman (Maisons de l’Avenir – Urbatys) DTF 644.68; 2. T.Ruyant (Faber France) +9.98 nm; 3. S.Lediraison (Cultisol) +13.17 nm…
Serie: 1. F.Lobato (Roff Tmn) DTF 640.64; 2. X.Macaire (Masoco Bay) +16.54 nm; 3. B.Castelnérac (Bcombio.com) + 55.66 nm…

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