Transat 6.50, i ragazzi sono in giro
Mini 6.50OceanoTransat 6.50Vela 13 Settembre 2009 Zerogradinord 0
Transat 6.50 – Le Charente-Maritime – Ha preso il via puntualmente alle 14.17 la prima tappa della Transat 6.50. Il Comitato di Regata è riuscito a rispettare in pieno i tempi previsti dal Bando grazie a un bel vento da nordest sui 15 nodi.
Gli attimi seguenti il via sono stati piuttosto convulsi a causa di un errore di Pierre Brasseur che, scambiando una boa utilizzata per delimitare l’area di partenza per una boa di percorso, ha tratto in inganno almeno un terzo della flotta. Un fraintendimento che è costato al gruppo, composto anche da alcuni dei favoriti – Thomas Ruyant, Rémi Aubrun, Henri-Paul Schipman, Bertrand Delesne – almeno un’ora.
Nel frattempo, a girare il vero disimpegno in testa era Nicolas Boidevezi su Defi GDE, seguito da Fabien Despres e Lourent Bourges. Ben posizionato Andrea Caracci, mantenutosi a strettissimo contatto con i primi. Tra gli scafi di serie, invece, guidava Davy Beaudart sul favorito Francisco Lobato.
L’arrivo a Madeira, se il meteo terrà fede ai bollettini, è previsto tra giovedì e venerdì.
Per consultare le classifiche (aggiornate ogni ora) clicca qui.
BON DEPART A 14.17
[Transat 6.50 Press Release] A la minute près, soit à 14h17 très exactement, les 85 concurrents de La Charente-Maritime-Bahia Transat 6.50 se sont élancés ce dimanche, devant la Maison de la Charente-Maritime, pour ce premier long sprint de 1100 milles en direction de Funchal à Madère, terme de la première étape. Les conditions climatiques étaient idéales. Un chaud soleil avait réchauffé l’atmosphère. Un vent établi de 15 nœuds de nord-est soufflait permettant ainsi aux skippers de prendre, pour une large majorité, un ris dans la grand voile. La mer était relativement plate, très légèrement clapoteuse.. Presque parfaite. Mais encore fallait-il lire, avec attention, les instructions de course.
Une erreur de parcours pour certains favoris…
Au coup de canon ce fut la ruée des “sprinters” au long cours avec un ris dans la grande voile. Mais les premiers en action dans le sillage de Pierre Brasseur (Région Nord Pas de Calais-Ripolin), ne prirent pas des vessies pour des lanternes mais… une bouée d’angle de la zone de départ pour la bouée de dégagement proche de la côté située à 1,6 milles de la ligne de départ.
Un tiers de la flotte environ, à la manière des moutons de Panurge, suivit le sillage de Brasseur avant que celui-ci, et les autres donc, de se rendent compte de leur bévue. Ils ont perdu dans cette mésaventure une bonne heure. D’ici Bahia la route est longue.. Il va s’en passer d’autres et sans doute des incidents plus complexes, mais il est regrettable ainsi de se donner un handicap facile à éviter. Les principaux fautifs de ce loupé, outre Pierre Brasseur? Thomas Ruyant (Faber France), Rémi Aubrun (AT Children’s Project), Henri-Paul Schipman (Maison de l’Avenir Urbatys), Bertrand Delesne (Entreprendre Durablement) soit autant de favoris.
Retour au port
Dans cette cohue Juan-Carlos Sanchis (Somni-Gaes) qui espérait tant de sa troisième transat, rentrait au port. Sébastien Rogues (Eole Génération-GDF-Suez) heurtait Jean-Christophe Lagrange (Zoukati). Lui aussi faisait demi tour avec un trou dans la coque et un énorme cocard au front. Mais le gamin annonçait : “Je repars à 20h…”.
Et tandis que les étourdis cherchaient leur route, les autres fonçaient vers la vraie bouée de dégagement située devant La Maison de La Charente-Maritime. Nicolas Boidevezi (Défi GDE) la virait en tête. Il précédait Fabien Despres (Soitec), Laurent Bourgues (Prim Soins), Anna Corbella (Gaes 385) et Stéphane Le Diraison (Cultisol-Marins Sans Frontières). En série, Davy Beaudart (Port à Sec Guy Beaudart) avait été le plus rapide suivi de Francisco Lobato (Roff Tmn).
Plus d’une heure plus tard, Ruyant, Brasseur et les autres doublaient enfin la bouée. Grand voile et spi ils envoyaient de l’air, histoire de combler ces minutes stupidement éparpillées..
Tous les skippers avaient, alors, tourné le dos à la terre et filaient vers le grand large. Ils n’étaient déjà plus des terriens mais des marins à la recherche de leurs sensations. La première nuit est souvent la plus délicate à négocier quand il faut trouver ses marques. Oublier ses soucis quotidiens pour ne plus se concentrer que sur la marche du bateau. Certains mettent quelques heures pour réussir ce break. D’autres plusieurs jours.
En ce dimanche, il fallait être très vite dans le rythme. Certains skippers n’espèrent-ils pas être dans un bon lit à Madère dans la nuit de jeudi à vendredi?
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