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Al comando sin dalle battute iniziali, Telecom Italia ha tagliato il traguardo per primo, alle 3.57.06 della notte scorsa, aggiudicandosi così la prima tappa...

[singlepic id=3322 w=300 h=204 float=left]Les Sables-Horta-Les Sables – Les Sables d’Olonne – Al comando sin dalle battute iniziali, Telecom Italia ha tagliato il traguardo per primo, alle 3.57.06 della notte scorsa, aggiudicandosi così la prima tappa della Les Sables-Horta-Les Sables, regata oceanica che sta impegnando una nutrita flotta di Class 40.

Chiudendo la propria fatica con il tempo di 6g 11h 55m di navigazione, Giovanni Soldini e Karine Fauconnier, seguiti alle Azzorre da ZED 4, giunto secondo dopo 5 ore, hanno incassato i frutti di una scelta tattico rivelatasi vincente. Una volta scapolata la unta nordovest della Spagna, infatti, Telecom Italia si è spinto più a sud di tutti, trovando le condizioni ideali per difendere con apparente semplicità la leadership. Non solo tattica, ma anche prestazioni: ancora una volta Telecom Italia si è rivelato essere uno degli scafi più veloce della flotta.

Ora, per Soldini e la Fauconnier ci sarà un pò di riposo: il 15, infatti, è atteso il via della seconda manche, che riporterà i partecipanti a Les Sables d’Olonne.

Francia
LES SABLES-HORTA-LES SABLES, CHRONIQUE D’UNE VICTORIE ANNONCEE

[Les Sables-Horta Press Releas
] Nuit noire sur le port de Horta… La petite colonie des circumnavigateurs est là pour accueillir l’équipage de Telecom Italia. Karine Fauconnier et Giovanni Soldini ont le sourire des tandems sans soucis. Une navigation fluide, une entente parfaite et la victoire au bout. On se taquine, on évoque des histoires de pâtes à l’italienne et de consommation indues de cacahuètes et de Vache qui Rit. Les gens heureux n’ont pas d’histoires…

Ils peuvent être satisfaits: Karine et Giovanni ont visiblement trouvé les clés de l’entente cordiale sur cette première étape de Les Sables–Horta–Les Sables. Une longue navigation au près dans le golfe de Gascogne et le long des côtes de la péninsule ibérique, un passage de dorsale en douceur, une bonne vitesse : à entendre les deux navigateurs, la quête de la victoire est simplissime. Et pourtant, ce qui frappe d’entrée, c’est l’intelligence de trajectoire de Telecom Italia. Des bords de près limpides jusqu’au cap Finisterre, une option sud à la pointe de l’Espagne pour écraser les adversaires plus proches de la côte et le leader de la course avait déjà pris une belle option sur la victoire. Seule une petite bulle à la sortie de la dorsale a pimenté d’adrénaline la course en tête du couple franco-italien. Trois heures durant, le Class 40 aux couleurs de l’Italie a dû prendre son mal en patience et voir revenir sur leurs talons le reste de la flotte.

Un partage des tâches (presque) complet
Cette réussite ne doit pas grand-chose au hasard. Au delà de la vitesse impressionnante du plan Verdier, les deux navigateurs ont su partager les décisions stratégiques et convenir d’une répartition des tâches très homogène. Barre, manœuvres, chacun y allait de sa propre partition, jusqu’à la cuisson des pâtes à l’italienne. Seul domaine réservé pour Giovanni, la production de vidéos pour alimenter les médias italiens : chaque jour pendant deux heures, le navigateur italien se transformait en émule de Steven Spielberg. Filmer, monter la production du jour, transmettre les images fait aussi partie du métier de skipper… Pas d’avarie à signaler mis à part la perte d’une drisse de génois entrée dans le mât suite à l’absence de nœud à son extrémité. Mais les deux ont de la ressource et de l’expérience : profitant des calmes de la dorsale, Karine montait passer un messager en tête de mât que son compère récupérait au pied à l’aide d’une vis tordue au bout d’une lame de scie à métaux. Comme quoi, le plaisir d’être en mer, de naviguer proprement et de savoir se nourrir des apports de l’autre autorise bien des fantaisies…

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