[singlepic=1347,250,170,,left]Vela e record – Oceano Atlantico – Mancano meno di 2000 miglia alla fine del giro del mondo di Thomas Coville che, mentre transita al traverso delle Canarie, si è avvicinato ulteriormente al record di Francis Joyon. Lo skipper di Sodeb’O è in ritardo di 333.3 miglia rispetto alla proiezione di IDEC e guarda avanti con fiducia dopo aver studiato le previsioni meteo. I bollettini, infatti, lasciano presagire un finale piuttosto impegnativo.
Coville, tornato in gara grazie ad una risalita dell’Atlantico praticamente perfetta, ha spiegato l’attuale situazione e ciò che l’aspetta nel corso di una video conferenza: “Sto navigando con 18-25 nodi d’aria. Il mio obiettivo è restare agganciato all’anticiclone delle Azzorre, in modo da avere brezza costante e mare poco mosso. Comunque sia, presto o tardi dovrei imbattermi in una depressione con venti da ovest-nordovest compresi tra i 35 e i 45 nodi e onde di circa 6 metri. Sarà molto dura e non ci sarà tempo per riposare. Ormai sono vicino alla conclusione e devo stringere i denti, perchè il record è ancora alla mia portata”.
Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 2002.5 nm
Miglia rimanenti: 22063.2 nm
Ritardo sul record di IDEC: +333.3 nm
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Video conferenza di Thomas Coville, 1 di 3. Video courtesy Sodeb’O Voile.
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Video conferenza di Thomas Coville, 2 di 3. Video courtesy Sodeb’O Voile.
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Video conferenza di Thomas Coville, 3 di 3. Video courtesy Sodeb’O Voile.
TENSION A BORD DE SODEB’O
[Sodeb’O Voile Press Release] Alors qu’il lui reste moins de 2000 milles à parcourir et qu’il n’a plus que 330 milles de retard sur le temps de Francis Joyon, Thomas Coville sait que les jours à venir seront très exigeants et ne lui laisseront pas vraiment de répit. En effet, les prévisions météo augurent d’un final musclé et loin d’être confortable pour le skipper du Maxi Trimaran parti depuis 54 jours de Brest.
Joint ce matin au téléphone alors qu’il poursuit sa magnifique remontée vers le Nord avec une remarquable trajectoire et un parfait compromis cap – vitesse, Thomas nous a décrit le contexte immédiat et nous a expliqué ce qui l’attend pour les derniers jours de mer : “Je navigue actuellement dans des vents entre 18 et 25 nœuds très instables car sous l’influence de grains”.
La suite? “Une zone anticyclonique et donc des vents plus mous qui vont me demander beaucoup de manœuvres avec peu de plages de récupération”.
Et après? “Ce n’est guère réjouissant. On va se prendre une grosse « prune » – des vents de 35 à 45 nœuds – avec beaucoup de mer – quelque chose comme 6 mètres de creux – Je vais devoir prendre sur moi, sur le capital physique”.
En résumé et jusqu’à l’arrivée, cela donne en langage météo, actuellement des grains oscillants puis une période variable à faible au niveau de l’anticyclone des Açores, suivie d’un flux de Sud-Ouest fort, tournant Nord-Ouest dans une mer très formée.
Humainement, cela donne un skipper qui est parti depuis presque huit semaines, qui a très peu dormi et dont le bateau est logiquement “égratigné” comme il nous le confiait, il y a quelques jours. Naviguer en multicoque et en solitaire dans ces conditions n’est absolument pas une partie de plaisir après 54 nuits qui se confondent avec les jours. Thomas sait bien ce qui l’attend : une route très prés du vent en avançant dans de la mer formée, ce qui va exiger une veille extrême, beaucoup de manœuvres et donc beaucoup d’heures sur le pont.
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