Sodeb’O, da un Capo all’altro

Vela e record – Oceano Indiano – Dopo 25 giorni e 9 ore di mare, Sodeb’O,  si appresta ad entrare in Oceano Pacifico. Proprio in queste ore, infatti, il maxi trimarano di Thomas Coville è transitato a sud della punta occidentale dell’Australia. Un momento importante, festeggiato con moderata felicità da parte del solitario francese, in ritardo di oltre due giorni rispetto al tempo fatto segnare da IDEC a inizio anno.

A Coville non va giù il fatto di essere finito per lunghe ore in una zona caratterizzata dalla presenza di brezze deboli, che gli hanno fatto perdere quanto recuperato durante il tragitto tra le Kerguelen e la terra dei canguri. A un certo punto, infatti, Sodeb’O aveva avvicinato IDEC, riducendo il distacco a meno di novecento miglia. Poi, il passaggio attraverso due depressioni ha rallentato sensibilmente la corsa di Coville, precipitato a quasi millecinquencento miglia dall’ombra del diretto avversario.

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 10940.2 nm
Miglia rimanenti: 13147.4 nm
Ritardo sul record di IDEC: +1447.2 nm

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Video courtesy Sodeb’O Voile.

CAP LEEUWIN DANS LE SILLAGE
[Sodeb’O Voile Press Release] Le vent est rentré. Le trimaran de 32 mètres a décollé de nouveau. Cette transition entre deux dépressions dans laquelle Sodeb’O a ralenti pendant plusieurs heures est terminée. Thomas fille maintenant plein Est, à plus de 25 noeuds.

Le Maxi Trimaran a franchi cette nuit, à minuit, la longitude du Cap Leeuwin, après 25 jours et 9 heures de mer et avec un retard de 2 jours et 18 heures sur le temps de Francis Joyon. Ce Cap Leeuwin n’a pas la même renommée que celui de Bonne Espérance ou bien évidemment du mythique Cap Horn. Et pourtant, il est le second des trois grands caps à laisser à bâbord lors d’un tour du monde à la voile.

Thomas est même parti il y a des années le voir au Sud-Ouest de l’Australie. Il voulait rencontrer ce cap que les habitués du Grand Sud ne voient jamais puisqu’ils passent à plusieurs centaines de kilomètres. Le skipper de Sodeb’O l’avait alors trouvé décevant, « un petit phare sur une petite pointe, » rien de bien majestueux et pourtant que d’efforts à fournir pour arriver jusqu’à lui! Quelle lutte pour traverser cette « vacherie » d’Océan Indien!”

Le skipper de Sodeb’O ne dira pas le contraire cette fois-ci encore. Lui qui a laissé ces dernières heures beaucoup d’énergie dans une zone sans vent située entre deux dépressions. Une transition tueuse de moral et coûteuse en performance mais qui s’est finalement effacée, au proffit d’une retour salutaire de la vitesse.

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