Sodeb’O, da sud a nord
MultiscafiOceanoSodeb'OVela 7 Gennaio 2009 Zerogradinord 0
[singlepic=1311,250,170,,left]Vela e record – Oceano Atlantico – Sodeb’O ha oltrepassato l’Equatore per la seconda volta dall’inizio del suo tentativo di migliorare il record sul giro del mondo fissato da IDEC lo scorso gennaio. Thomas Coville ha visto il GPS passare da sud a nord alle 19.33 UTC di oggi, dopo 50d5h45m di navigazione. Lo skipper del maxi trimarano viaggia con un ritardo di 2d03h27m rispetto al tempo di Francis Joyon, equivalenti a 573 miglia. Un gap importante, specie se si considera che al traguardo mancano 3393.4 miglia.
Indipendentemente da come andrà a finire questo tentativo, Coville, da quando è entrato in Atlantico, ha fatto davvero grandi cose, recuperando molto terreno grazie alla scelta di navigare lungo la costa sud americana. Al passaggio di Capo Horn, infatti, Sodeb’O accusava un ritardo rispetto a IDEC di oltre 1300 miglia.
Ritornato verso il centro dell’Atlantico, il multiscafo disegnato da Nigel Irens è tornato a cedere miglia rispetto alla proiezione del predecessore, ma una volta agganciati gli Alisei la tendenza si è invertita ancora una volta e Sodeb’O ha riaperto la partita, anche se, come detto in precedenza, la situazione non è certo delle migliori.
Ricordiamo che per battere il record di IDEC, Sodeb’O, atteso dopo il Pot au Noir (le calme equatoriali) da Alisei freschi e costanti almeno sino alle Canarie, dovrà raggiungere il faro di Petit Minou (Brést) entre le 04.27 del mattino del 15 gennaio.
Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 3393.4 nm
Miglia rimanenti: 20672.3 nm
Ritardo sul record di IDEC: +572.5 nm
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Video courtesy Sodeb’O Voile.
SODEB’O A L’EQUATEUR
[Sodeb’O Voile Press Release] Le Maxi Trimaran a coupé l’équateur pour la seconde fois de son périple ce mercredi 7 janvier à 20.33 heure française (19.33 UTC), après 50 jours, 5 heures et 45 minutes de course contre la montre. Thomas franchit ce dernier point de passage avec 2 jours, 3 heures et 27 minutes de retard sur le temps de Francis Joyon. Avec seulement 573 milles d’écart sur IDEC, Sodeb’O a repris près de 750 milles sur le détenteur depuis le Cap Horn et gagné deux jours et demi.
Atlantique express
Le 28 décembre, Thomas enroule le Cap Horn avec 4 jours, 17 heures et 11 minutes de retard sur Francis et un débours de plus de 1.300 miles. Sodeb’O rattrape très vite beaucoup terrain le long des côtes sud-américaines. Le 2 janvier, il revient même à seulement 440 milles d’IDEC, l’équivalent d’une journée de mer à 18 nœuds.
L’effet yo-yo s’inverse ensuite. Piégé le lendemain dans une zone de grains, le Maxi Trimaran ralentit et, trois jours plus tard, son écart se creuse à nouveau à plus de 1000 milles. Mais une fois bien installé dans le régime d’alizé, Sodeb’O fonce comme un avion vers l’équateur qu’il vient de laisser dans son sillage avec deux jours de retard sur son prédécesseur.
Depuis le Cap Horn, Sodeb’O a donc réduit de deux jours et demi son déficit sur l’impressionnant tableau de marche de Francis Joyon!
Et maintenant?
Pour battre le record du tour du monde en solitaire, Sodeb’O doit arriver devant le phare du Petit Minou à Brest avant le 15 janvier à 4h27 du matin, soit dans environ 7 jours et demi. Il lui reste 3400 milles à parcourir, sa vitesse moyenne doit donc avoisiner les 18,8 nœuds…Rien d’impossible en multicoque mais le défi est ambitieux!
Il va falloir que la météo y mette du sien. Devant les étraves du Maxi Trimaran s’ouvre le Pot au Noir, cette fameuse région casse tête entre les hémisphères nord et sud. Même si les observations satellites le montre peu actif, surtout dans l’Ouest, c’est une fois dans le vif du sujet que Thomas en connaîtra réellement la nature. L’objectif est bien évidemment de conserver en permanence de la pression sans pâtir des terribles grains orageux coutumiers de cette zone.
Les routeurs de Sodeb’O se penchent aussi minutieusement sur la situation qui s’annonce après le Pot au Noir, pour le dernier sprint vers l’Europe. Et pour l’instant, l’alizé de Nord-Est répond présent et semble stable jusqu’aux Canaries…. A suivre…
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