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Quasi trecentosessanta miglia in due giorni. Questo è quanto è stato in grado di recuperare a IDEC, Thomas Coville. Lo skipper di Sodeb'O, transitato...

[singlepic=1243,250,170,,left]Vela e record – Oceano Atlantico – Quasi trecentosessanta miglia in due giorni. Questo è quanto è stato in grado di recuperare a IDEC, Thomas Coville.

Lo skipper di Sodeb’O, transitato da Capo Horn con un ritardo di oltre milletrecento miglia sulla proiezione di Francis Joyon, si è tenuto a ridosso della costa dell’Argentina e ha incontrato venti tesi da sudovest, grazie ai quali sta risalendo con passo spedito. Una rotta favorevole alle speranze di Coville, visto che Joyon, nello stesso tratto di mare, si vide costretto a variare i propri piani a causa dell’avversità della situazione meteo.

Ora, invece, lo skipper di Sodeb’O spera di ricevere un nuovo aiuto dalla natura. Secondo i bollettini, infatti, la bassa pressione localizzata al largo dell’Argentina pare muoversi verso est. Se così fosse, il trimarano di Coville potrebbe continuare indisturbato nella sua marcia verso l’Equatore e magari ridurre ulteriormente l’importate gap.

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 6345.7 nm
Miglia rimanenti: 17720.5 nm
Ritardo sul record di IDEC: +981.9 nm

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Video courtesy Sodeb’O Voile.


SODEB’O, 340 MILLES GAGNE EN DEUX JOURS
[Sodeb’O Voile Press Release] Thomas effectue une remontée exemplaire le long des côtes de l’Argentine. Sodeb’O a pris un ascenseur génial, propulsé par un vent de Sud-Ouest autour des 20 noeuds. Depuis dimanche matin, le challenger Coville a gagné 340 milles sur le détenteur.

Vol direct pour Rio
Ce qui est pris, est pris. Même si devant les étraves du Maxi Trimaran une petite « molle » s’avance pour aujourd’hui, Sodeb’O a gagné du terrain dans ce tronçon après le Horn qui avait été moins favorable à IDEC. L’écart avec Francis Joyon n’est plus que de 1 051 milles, contre 1390 dimanche matin.

Suite à la bascule cette nuit du vent du Nord-Ouest au Sud-Ouest, Thomas a une houle résiduelle de travers qui va se ranger progressivement. “Pour l’instant, je saute sur les vagues, mais cela devrait s’atténuer et s’améliorer pour que je puisse encore accélérer,” explique le marin.

La petite perturbation qui s’est immiscée au large de l’Argentine doit se dégager rapidement dans l’Est, laissant ainsi la route libre à Thomas qui ne devrait ralentir que quelques heures. Après, le vent rentre à nouveau avec un flux de 20 à 25 nœuds. “On doit accrocher un système au-dessus de nous qui devrait nous permettre de monter jusqu’à Rio. On va continuer de longer les cotes pour aller chercher la transition avec l’alizé.”

Pas ouvert un bouquin
Le skipper explique aussi que depuis son départ fin novembre de Brest “il n’y a pas de dosage possible : si tu n’es pas dessus, tu perds du terrain. Tu es à disposition pour régler le bateau comme si tu étais entre trois bouées.”

Dans un record, on ne navigue pas bord à bord avec son adversaire, d’un côté, il y a la trace du détenteur qui donne la performance à battre, et de l’autre, ce sablier qui s’écoule inéluctablement. Vous ajoutez la météo, la forme du bateau et la vôtre, et y’a plus qu’à!

“Tu reprends un peu de chariot (de grand voile), de solent, de gennaker (voiles d’avant), tu es dessus en permanence. Je n’ai pas ouvert un bouquin depuis le début; j’ai écouté de la musique deux fois pour ne plus entendre les voiles claquer dans le petit temps,” confie-t-il avant d’ajouter : “parfois, la compétition rationnelle me manque. Quand ça marche, c’est plus valorisant de se battre contre un adversaire qui a les mêmes conditions que toi, cela te récompense de tes efforts.”

Ça use
Et de conclure par des nouvelles de ce physique qui n’est pas franchement épargné depuis près de 42 jours de mer : “Je vais arrêter de lutter contre le froid. Je suis à cours de vêtements car j’ai beaucoup transpiré dans les manœuvres. J’ai aussi un peu mal au rein car j’ai du mal à boire. Mes doigts vont mieux mais avec la circulation qui revient, ça pique fort. Même si j’ai bien tenu le coup, je commence à me sentir usé.”

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