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In ritardo di 72 miglia rispetto di IDEC dopo otto giorni di Oceano. Questo è il bilancio parziale della sfida lanciata da Thomas Coville...

[singlepic=905,250,170,,left]Vela e record – Oceano Atlantico – In ritardo di 72 miglia rispetto di IDEC dopo otto giorni di Oceano. Questo è il bilancio parziale della sfida lanciata da Thomas Coville al record sul giro del mondo in solitario su multiscafo stabilito dal navigatore francese prima dell’estate.

Coville, impegnato a bordo di Sodeb’O, è in pieno recupero sull’ombra dell’avversario. Nei giorni scorsi, complice le arie leggere incontrate nella seconda fase di avvicinamento all’Equatore, il distacco aveva superato le duecento miglia. Ora, in virtù delle favorevoli condizioni di vento fresco incontrato a sud della linea mediana del globo, il maxi trimarano sta volando spinto da diciotto-venti nodi d’aria.
Condizioni ottime per recuperare il terreno perso in precedenza, non altrettanto per l’uomo e la sua imbarcazione. “Mi attendono due o tre giorni di sofferenza” ha infatti sottolineato Coville. Parole seguite dal commento del meteorologo Richard Silvani: “La barca da il massimo, ma sbatte troppo sull’onda. Abbiamo consigliato a Thomas di poggiare qualche grado per non sollecitare troppo la struttura. tanto per capirci, la randa di Sodeb’O è 227 metri quadrati: immaginatevi che carico esercita ogni volta che scarica la sua tensione sulla colonnina del winch”.

Dettagli tecnici a parte, il team meteo ha spiegato quale strategia adotterà Coville nei prossimi giorni, quando, al pari dei protagonisti della Vendée Globe, dovrà vedersela con l’alta pressione di Sant’Elena: “Se tutto andrà secondo previsioni, una depressione, in via di addensamento ora sull’Uruguay, tracinerà Sodeb’O verso sud a gran velocità poi, tra due giorni e mezzo, ruoterà verso est, accompagnando Thomas verso il Sudafrica”.

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 3642.1 nm
Miglia rimanenti: 20447.1 nm
Ritardo sul record di IDEC: +79.2 nm

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Video courtesy Sodeb’O Voile.


A REBROUSSE VAGUES
[Sodeb’O Voile Press Release] Pourquoi ces marins qui descendent l’Atlantique vers Bonne Espérance arrondissent autant le virage? Demandez à Sainte-Hélène dont l’anticyclone barre tout simplement la route.

Capricieuse sur les bords, elle oblige les candidats au tour du monde à descendre face à l’alizé de Sud-Est et contre la mer, en attendant qu’une dépression leur permettre de mettre enfin le clignotant à gauche.

Paré à choquer?
Depuis son passage de l’équateur hier, Thomas Coville mène donc son trimaran Sodeb’O au près, dans 18 à 20 nœuds de vent, face à une houle de 2,5 mètres. Ça tape fort. Des conditions de navigations éprouvantes pour l’homme et la machine. «J’en ai pour deux à trois jours de punition,» confiait-il avant d’attaquer. Plus que jamais, la vigilance sur le pont est totale comme l’explique le météorologue Richard Silvani: «Dès que le bateau lève trop, il faut aller choquer un peu.» Exactement comme le ferait tout bon marin le week-end en croisière, sauf que là, ce sont 227 m² de grand-voile qu’il faut reprendre, à la force des bras sur la colonne de winch.

Bien dans ses polaires
«A ces allures, on voit bien que le travail réalisé depuis des mois sur le bateau porte ses fruits. Les performances du trimaran son meilleures qu’il y a un an,» ajoute Richard, faisant allusion aux optimisations réalisées sur les pilotes automatiques, les voiles et les appendices. «Thomas connaît aussi mieux sa machine et nous sommes vraiment dans les polaires de vitesse attendues,» c’est à dire que Sodeb’O suit à la lettre les performances «cibles» qui sont établies en amont, en fonction de la force et la direction du vent, de l’état de la mer et du choix de voilure.

Un œil sur l’Uruguay
La dépression salvatrice se crée actuellement sur l’Uruguay. «Elle va commencer par descendre vers le Sud, avant de partir dans l’Est,» explique l’expert de Météo France. «Thomas va faire comme elle: gagner au maximum au Sud puis fera de l’Est dans deux jours et demi.» D’ici là, Sodeb’O va continuer de remonter la houle et le vent. Son skipper qui s’est enfin reposé cette nuit, va devoir prendre son mal en patience et soin de son bateau.

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