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Come detto nei giorni scorsi, continua l'inseguimento di Coville e del maxi trimarano Sodeb'o all'ombra di IDEC e di Francis Joyon. Dopo diciassette giorni...

Vela e record – Oceano Indiano – Come detto nei giorni scorsi, continua l’inseguimento di Coville e del maxi trimarano Sodeb’o all’ombra di IDEC e di Francis Joyon.

Dopo diciassette giorni di mare, il solitario francese è entrato nell’Oceano Indiano e si trova in queste ore attorno ai 42° di latitudine sud, a metà strada tra il Sudafrica e il Madagascar. Una posizione oltre ottocento miglia indietro rispetto a quella fatta registrare da Joyon durante il suo tentativo. Trascorso lo stesso periodo di tempo, infatti, IDEC era già a metà strada tra Città del Capo e le Kerguelen, che Joyon sfiorò, passandogli appena a nord.

A frenare Sodeb’O non sono le prestazioni inferiori rispetto a quelle dell’avversario, ma bensì la differente rotta tenuta durante la discesa dell’Atlantico. Le particolari condizioni meteo, infatti, hanno obbligato Coville a una parabola meno diretta rispetto a quella di Joyon. Non a caso IDEC raggiunse il rilevamento di Buona Speranza dopo aver coperto 7.492 miglia, mentre Sodeb’O ne ha percorse 8.153 per raggiungere il medesimo punto.

Per i prossimi giorni, Coville attende una rotazione del vento che gli dovrebbe consentire di spingersi ancora più a sud. Lo skipper transalpino è comunque conscio del fatto che potrà tentare il tutto per tutto solo una volta che sarà ritornato in Atlantico. Per quanto difficile, le condizioni dell’Indiano lasciano infatti poco spazio alle speranze di rimonta, specie in considerazione del fatto che Joyon transitò da queste parti senza il minimo problema.

Sodeb’O – Tentativo di record sul giro del mondo in solitario
Miglia percorse: 7095.2 nm
Miglia rimanenti: 16994 nm
Ritardo sul record di IDEC: +813.5 nm

Per seguire la sfida sul web clicca qui.

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Video courtesy Sodeb’O Voile.

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Video courtesy Sodeb’O Voile.


ET PUIS VINT A L’INDIEN
[Sodeb’O Voile Press Release] On est en droit de se demander jusqu’où cela va aller quand on se penche sur les moyennes de ces bateaux à plusieurs coques qui dévalent l’air de rien l’Atlantique Nord et Sud en une respiration.

Honneur aux dames avec Dame Ellen qui ouvre le bal en 2004 avec 19 jours et 9 heures. Elle sera battue entre autres en 2005 et 2007 par Orange II et Groupama III, qui descendirent de Brest au Cap de Bonne-Espérance en plus ou moins deux semaines. On n’oubliera pas cependant de noter que ces deux géants avaient chacun embarqué un équipage de balèzes pour mener à bien leurs engins.

Et puis vint l’exploit quand l’an dernier, Francis Joyon, tout seul sur son trimaran IDEC, avala l’Atlantique comme un métronome, le tout sur une route insolente de 15 jours 7 heures et 16 minutes à 20,24 nœuds de moyenne sur l’eau. Du jamais vu dans l’histoire de la marine à voile en solitaire. L’homme mit la barre à des sommets. Et Thomas Coville a eu beau s’acharner cette année, il finit cette première partie de la route du tour du monde à 29 heures du sommet. Il faut dire que Sainte-Hélène lui a mis de la misère sous les coques le forçant à faire le grand tour quand Joyon, un an plus tôt, coupait allégrement le fromage. Le skipper de Sodeb’O a pourtant enchaîné deux semaines de navigation à 500 milles et plus par jour, le tout avec une météo grincheuse et dans une mer pas toujours gracieuse, située trop souvent en travers de sa route.

Paradoxalement, bien qu’il ai mis 16 jours 12 heures et 23 minutes, Thomas a bien été le plus rapide avec une moyenne de 20,51 nœuds sur l’eau contre 20,24 nœuds pour Francis. Seulement comme on le disait, le skipper de Sodeb’O a été contraint par Dame météo de prendre la route des écoliers qui passe pas loin du Brésil, ce qui représente un foutu détour. Quand l’insolent skipper de IDEC descendait l’Atlantique en 7492 milles, il faut se rendre à l’évidence: le loch de Sodeb’O affichait ce matin au passage de Bonne-Espérance 8153 milles, soit 661 milles de plus que celui de IDEC.

Heureusement, la route est encore longue avec seulement 8153 milles parcourus, soit un tiers du parcours total qui fait 24275 milles exactement sur l’orthodromie. Depuis ce matin, Thomas navigue dans l’Indien et ses mers froissées par des dépressions qui se succèdent et dont les deux distractions semblent bien être de tourner autour de l’Antarctique et de secouer les marins.

Analyse météo du jour par Richard Silvani de Météo France: “Le vent de noroît toujours soutenu à plus de 30 noeuds bascule à l’ouest puis au sud-ouest, la route du trimaran s’incurve vers le sud. C’est dans une mer très mal rangée et bien creuse qu’il faut continuer à aller vite, car une bulle anticyclonique arrive par l’ouest! Rendez-vous ce week-end avec une nouvelle dépression!”.

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